Eh bien, ça ne ferait aucune différence, même s'ils avaient tout fait eux-mêmes. Matt adore mes enfants de tout son cœur — et sous ses airs d'exaspéré, c'est un vrai tendre.— Ça s'est mieux passé que prévu, tu trouves pas ? — demande Aaron à son frère, l'air sincèrement soulagé.— Oui, — hoche la tête Maximus, les lèvres pincées.— Attendez… tout ça était planifié ? — Alex, silencieux jusqu'ici, les interrogent d'un ton calme.Ils échangent un regard et sourient tous les deux.Alex secoue la tête, mi-amusé, mi-désespéré, avant de les soulever dans ses bras et de déposer un baiser sur le front de chacun. Il les regarde avec cette fierté qui le rend encore plus irrésistible.Non seulement il est un mari formidable, mais c'est aussi un père exemplaire. Il les couvre non seulement de cadeaux, mais surtout d'amour. Et quand il faut poser des limites, il sait le faire sans trembler.— Vous n'auriez pas dû faire ça, — grogne-t-il, sévère.— On le sait, papa, — répond Max en hochant la tête
Les capacités des vampires… ils en profitent pleinement.J'ouvre la bouche pour répondre quand la porte de la salle de bain s'ouvre. Alex en sorte, vêtu d'un jean sombre et d'une chemise blanche, encore déboutonnée au col. D'un pas calme, il s'approche de nous, les yeux rivés sur nos fils avec un petit sourire aux lèvres. Arrivé à leur hauteur, il s'agenouille devant eux, les fixant intensément.— Alors… qu'est-ce que vous avez fait, tous les deux ? — demande-t-il doucement, mais sans les lâcher du regard.Mes lèvres tremblent. Ils se tortillent tous les deux sous le poids du regard scrutateur de leur père.Leurs yeux papillonnent à gauche, à droite, n'importe où sauf vers lui. Je me mords la lèvre, amusée par la scène.— Maxime ? — Alex tourne lentement la tête vers l'aîné.Il ouvre la bouche… mais Aaron, plus rapide, le devance avec un sourire éclatant d'innocence :— Rien ! C'est vrai !Alex plisse les yeux, passant de l'un à l'autre en silence.Je plaque ma main contre ma bouche p
~6 ans plus tard— Xander… — murmuré-je en déposant une traînée de baisers de sa mâchoire jusqu'à son épaule nue. Je me retourne dans ses bras, un tendre aux lèvres.Il me regarde avec adoration, un léger sourire dansant au coin de ses lèvres. Sa main effleure mes cheveux pour les repousser loin de mon visage, avant de venir se poser sur ma joue, caressant doucement ma peau.— Bonjour, mon amour — souffle-t-il avant de déposer un baiser sur mon front.— En effet. Très bonne matinée à vous aussi — dis-je avec un sourire en coin, faisant vibrer sa poitrine d'un rire grave et délicieux.— Comment tu te sens ? — demande-t-il, les yeux toujours fixés sur moi.— Aussi bien qu'un vampire peut l'être lors de ses éternels matins — je réponds en haussant les épaules, un brin moqueuse.Il ouvre la bouche pour répliquer, sûrement avec l'une de ses célèbres répliques sarcastiques, mais son téléphone se met à sonner. Il gémit, enfouissant son visage dans mon cou.— Un jour, je vais revenir Nicolas
Je regarde ces visages tournés vers nous. Mon peuple. Ma Reine. Mon cœur déborde de fierté. Enfin, nous y sommes. Un soupir de soulagement m’échappe. Je peux sentir le battement précipité du cœur de Lexi, résonner dans la nuit. Et je sais que d’autres peuvent l’entendre aussi.L’anticipation est presque palpable autour d’elle, comme une seconde peau.— Aujourd’hui, vous êtes réunis pour accueillir et rencontrer votre Reine — ma voix résonne dans toute la cour, coupant court à chaque murmure. L’attention est immédiate. Je ne tolérerai aucun manque de respect. Pas envers elle. Pas envers ma Reine.— Je veux que vous la respectiez. Respectez ses choix. Respectez sa parole. Car si l’un d’entre vous ose lui manquer de respect, il me manque directement de respect. Elle est votre Reine, votre guide, votre voix. Vous devez la chérir, l’aimer. Mais si l’un d’entre vous lui fait du mal… il devra me répondre.Mon regard balaie la foule, perçant chacun d’eux. Le silence est total.— Des objection
—Pas de panique. Je t'ai, murmure Harrison en riant doucement, resserrant sa prise sur mon soutiens-gorge pour supporter tout mon poids.Prudemment, pas à pas, nous descendons les escaliers jusqu'aux grandes portes fermées qui mènent à mon avenir. Je m'arrête juste derrière Laila. La musique commence de l'autre côté, et mon cœur s'emballe, battant à un rythme affolé.— Calme-toi, avant de mourir d'une crise cardiaque, me souffle Harrison à l'oreille.Je lui claque le bras avec un petit sourire nerveux, mais il n'a pas tort. Alors je me concentre sur ma respiration, inspire profondément... et les portes s'ouvrent.Laila s'avance, gracieuse, et Harrison me tire doucement vers l'avant — oui, tire, parce que moi, je ne bouge pas. Mes pieds sont figés.L'air de la nuit est frais quand je dors enfin, le regard rivé au sol, suivant la traînée de roses rouges posées à mes pieds. Le silence qui m'entoure est presque surnaturel. On pourrait entendre le bruit d’une épingle tombant au sol. Puis,
— Hey Harrison ! — ai-je crié en courant dans les escaliers.Harrison, qui s’apprêtait à sortir de la maison, se fige avant de revenir à l’intérieur. Il me regarde, un sourcil levé, curieux. Je lui adresse un sourire nerveux en tirant sur les manches de mon haut blanc.— Je voulais te demander quelque chose. Une faveur.Il hoche lentement la tête, l’hésitation clairement visible dans son regard. J’espère juste qu’il ne dira pas non, pas après avoir entendu ce que j’ai à lui demander.— Je sais que c’est un peu fou... complètement fou même, de demander ça à quelqu’un. Mais j’y ai vraiment pensé et je me suis dit que peut-être—Il soupire, me coupant dans mon blabla angoissé :— Demande juste, Alex.Je me lèche les lèvres, frotte mes paumes moites sur mon jean. Respire. Ok.— Tu veux bien... m’accompagner à l’autel ? — je souffle.Il fronce les sourcils, pris de court.— Je veux dire... je sais que vous avez l’ouïe surnaturelle, que vous pouvez entendre presque tout, mais là, c’est... —